Rencontre avec un célèbre voyant parisien

BesoindeSavoir a rencontré David Mocq, interview.
David Mocq, voyant célèbre

Le site internet de David Mocq apporte un éclairage particulier sur un univers souvent qualifié d’occulte. « Qu’est ce que la voyance directe ? » « Peut-on réellement voir par téléphone ? » « Peut-on se fier aux guides édités sur les voyants » « le futur est-il écrit ? »…

Autant de questions qui trouvent réponses en feuilletant les pages d’un site à voir, à revoir…

Des pages à lire, à relire à l’image d’un grand « livre ouvert »… Un recueil de notes sur le passé, le présent et l’avenir de « Dame Voyance » comme l’a surnommée le célèbre voyant parisien.

BesoindeSavoir a rencontré David Mocq, interview

David Mocq : « A mes yeux, la voyance est comme un diamant et je n’aime vraiment pas qu’on la « salisse ».

Je la défends et ne cesse de remettre « les pendules à l’heure » sur mon site Internet, mais également en d’autres circonstances. Internet est un puissant média.

Ma démarche est connue d’un très grand nombre et cela, depuis longtemps »

A vous lire, la voyance semble souffrir d’une multitude de confusions, vous tenez à rétablir certaines vérités… A titre d’exemple, un praticien qui se sert d’un support n’est pas selon vous forcément voyant ?

David Mocq : « Ce que l’on nomme « supports » sont en réalité des mancies utilisées lors d’une consultation : cartomancie, numérologie, tarologie, encromancie (tâches d’encre), runes, etc.

Certains praticiens de la voyance utilisent ces supports lors de leurs consultations sans pour autant en avoir réellement besoin.

Ce sont d’authentiques voyants ou voyantes se sentant ainsi plus à l’aise et cela, pour des raisons qui leurs sont propres.

D’autres les utilisent afin de « déclencher » de vraies perceptions extrasensorielles.

Au fond, pour ces voyants et voyantes, le recours à ces mancies (aux supports donc) est loin d’être indispensable. Pour les uns, ce n’est que de « l’emballage » et pour les autres, il s’agit d’une « aide » plus ou moins utile et efficace.

L’utilisation éventuelle de certaines mancies par de véritables voyants a eu quelques effets pervers :

– Nombreux sont ceux qui amalgament la voyance avec ce qui lui est étranger, notamment la cartomancie, la tarologie, etc.– Certains praticiens (de bonne foi) des mancies se disent -à tors- « voyant »– D’autres professionnels profitent de cet amalgame pour parler de voyance alors qu’il s’agit en réalité d’arts divinatoires comme la cartomancie, la tarologie ou l’encromancie pour ne citer qu’eux.

Les escrocs, très actifs, profitent bien entendu de tout cela. »

Sur votre site, vous lancez également une mise en garde sur la valeur des « guides », pourquoi ?

David Mocq : « Un certain nombre de personnes accordent du crédit aux guides sensés dire nommément qui sont les bons voyants, voire pour certains « répertoires », qui sont les mauvais.

Nombreux sont les clients m’ayant confiés, au cours des années, leurs désillusions concernant ces guides.

En conséquence, je ne pouvais rester silencieux sur Voyance mode d’emploi.

Au départ, l’on a voulu créer des guides à l’image du Michelin ou du Gault et Millau, mais il ne s’agit pas de la même « cuisine » évidemment.

Les caractéristiques inhérentes au phénomène de voyance ne permettent tout simplement pas l’élaboration d’un guide listant les « bons » et les « mauvais ».

De fait, un tel « répertoire » ne peut être l’œuvre d’un auteur spécialiste.

En revanche, un listing de praticiens notoirement sérieux reste concevable… si réalisé par un tiers de confiance ! Cela dit, un voyant « sérieux » n’est pas forcément « bon »…

David Mocq, le regard d'un voyant célèbre
Revenons à vous David Mocq, en consultation, utilisez-vous un support ? De quelle manière vérifiez-vous que vous êtes en phase avec votre consultant ?

David Mocq : « Je n’utilise aucun support lors de mes consultations, ils me sont totalement inutiles.

Pourquoi emprunter des « chemins de terre » alors qu’il m’est possible de prendre « l’autoroute » ?!

Que ce soit par téléphone ou en face à face, le modus opérandi reste identique lors d’un premier entretien : en premier lieu, j’évoque des éléments relatifs au passé et/ou présent de la personne qui me sollicite et cela, de la façon la plus claire et précise possible et en second lieu, je procède à une brève analyse des perceptions avant de décider de poursuivre ou non la consultation. Il est inutile d’insister si les informations s’avèrent inexactes. Dans ce cas, je ne réclame évidemment pas d’honoraires à mon « visiteur ». Dans l’hypothèse d’une consultation par téléphone, je retourne bien entendu les photos envoyées préalablement au rendez-vous ainsi que le règlement. Ce « test » n’en est pas un à mes yeux, d’ailleurs je n’apprécie pas cette idée. Mon approche consiste simplement à m’assurer que l’entretien puisse se dérouler dans les meilleures conditions. »

Dés lors qu’il s’agit d’évoquer votre don, vous n’hésitez pas à le nommer  » Votre Alien  », pouvez-vous nous préciser ce point ?

David Mocq : « La possibilité de « voir » a toujours été présente en moi sans pour autant en connaître la raison et son origine.

Il ne s’agit pas d’intuition, de rêveries, d’images floues semblables aux souvenirs voire de ressentis…

Non ! Il s’agit de perceptions qui « choquent », qui surprennent et qui interpellent forcément. Je ne m’y habitue pas. Bien que « vivant » ce phénomène, il me semble étranger. Telle est la raison pour laquelle je le nomme « mon Alien »

Avez-vous réussi à l’apprivoiser ou l’Alien en question reste encore imprévisible ?

David Mocq : « Il m’est possible de le « canaliser », tout au moins en partie, mais en aucun cas de le « dompter » totalement.

Trop de variables entrent en jeu. »

L’existence pour vous est prédestinée et non déterminée, sous entendez-vous que la destination est certaine mais que par contre l’itinéraire reste à délimiter ?

David Mocq : « Je pense que l’avenir est parfaitement déterminé, mais non irrévocable.

L’avenir est semblable à une flèche lancée vers sa cible, donc si rien n’est fait pour l’en détourner…

Extrait d’une de mes consultations mettant en évidence cette notion : « Je vous vois dans une voiture rouge… deux personnes sont avec vous… deux adultes… vous vous rendez à une sorte de fête… j’entends ce qui me semble être une explosion… je vois un arbre… je sais que c’est dangereux… j’ai peur… je ne vois plus rien, tout est noir… »

Suite à ces perceptions, je suggère à la personne venue me consulter d’éviter si possible tout transport dans une voiture rouge pendant un bout de temps.

Un mois plus tard, ma consultante m’apprend que deux de ses amies sont mortes dans un accident de voiture. Sollicitée pour se rendre à un anniversaire, elle n’a pas souhaité au final accompagner ses amies lorsqu’elle a vu la voiture arriver en bas de chez elle…

Triste fin : une voiture rouge encastrée dans un chêne suite à l’éclatement d’un pneu sur une petite route.

La seule chose qui n’ai pas été perçue est la présence d’un animal sur la banquette arrière. »

Dans cet optique, le voyant est alors une sorte d’éclaireur ?
David Mocq

David Mocq : « La voyance se manifeste sous forme de perceptions relatives au présent, passé, avenir et se rapportant à des évènements, des lieux ou des personnes.

Celui qui « vit » cela est ainsi nommé « voyant ».

A n’en pas douter, le praticien est en mesure d’apporter un « éclairage » dont l’importance varie suivant la qualité et la teneur des informations perçues. »

Un éclairage nécessaire à notre liberté d’action ?

David Mocq : « L’homme ne serait qu’un pantin sans son libre-arbitre et penser qu’il n’en a pas n’est pas dans ma conception des choses.

Deux extrêmes s’opposent : ceux qui pensent que tout est « écrit » d’avance et ceux qui sont persuadé que rien n’est prédéterminé.

Les premiers font fît du libre-arbitre et les seconds ne peuvent concevoir, ne serait-ce qu’un instant, la possibilité d’entrevoir quoi que ce soit.

Je ne me situe pas dans ces extrêmes. »

David Mocq consulte sur rendez-vous à Paris (XIII) et par téléphone. Site officiel : « Voyance mode d’emploi » le 1er site d’information sur la voyance.

Parution avril 2008.