Reconnaître, trouver et choisir un bon voyant

Par
David Mocq
Voyant sérieux et reconnu

Un bon voyant est supposé ne pas -voire jamais- se tromper dans l’esprit de certaines personnes alors que pour d’autres il s’agit avant tout d’un extralucide ayant véritablement un don. Tout un chacun ira de sa définition et deux groupes de pensées coexisteront : le premier, formé par consensus, et le second noyé dans une profonde polémique. En fait, la réalité est ailleurs.

Reconnaître un bon voyant

Un vrai voyant est évidemment -avant tout- un authentique extralucide, réellement en mesure de « déclencher » des perceptions relevant de la voyance. Peu importe la manière dont il y parvient. L’élément stimulant le phénomène peut être le fait de regarder une photo, un client, une montre, un bracelet, de prendre en main une écharpe appartenant à un proche, un simple contact tactile, etc. Absolument tout est susceptible de provoquer des perceptions extrasensorielles… A la fois tout et quelquefois strictement rien n’est nécessaire ou indispensable, ce qui fait que, souvent, un voyant doué exerce en vous demandant, par habitude ou préférence, certains éléments en mesure de servir de supports (des photographies, des documents ou des objets) Toutefois, il est à noter que certains éléments, tels des documents, dans certaines situations, se révèlent absolument nécessaires. Cela est paradoxal, mais non contradictoire…

Parmi tant de choses, j’entends souvent dire qu’un vrai voyant peut également être tarologue, qu’il peut exercer les deux disciplines, qu’il peut être les deux… Curieusement, cette affirmation provient des tarologues eux-mêmes, enfin… de certains d’entre eux. Ils justifient cela de multiples manières bien entendu…

Je ne chercherai à convaincre personne, mais je pense sincèrement que les gens qui utilisent les cartes ou les lames du Tarot de Marseille par exemple et qui se disent voyants ne le sont pas. Privés de cartes ou de lames, ils restent muets. J’ai personnellement beaucoup utilisé le Tarot de Marseille au début de mon exercice professionnel, bien que peu de temps. Sans me prétendre tarologue, j’utilisais les lames du Tarot « juste » pour créer un climat de consultation et dans le but de stimuler mes perceptions… J’ai très vite compris que cela était inutile. En effet, pourquoi emprunter des chemins de terre alors qu’il est possible de prendre l’autoroute ? Très rapidement compris également, que ces lames étaient à même de provoquer, de par la suggestivité des symboles et des images, de nombreuses erreurs… Ce n’était, en fait, absolument pas une aide, mais un boulet.

Un bon voyant est à même d’être qualifié ainsi dès lors, à mon sens, qu’il obtient un taux de réussite majoritairement satisfaisant pour ses clients. Il est question de réalité objective quant aux faits avérés comme étant vrais, vérifiés, et non de pseudo interprétations vagabondes… Ce taux de réussite ne peut être connu QUE par le praticien lui-même. Il est cependant possible d’en avoir une idée en prenant connaissance de témoignages, encore faut-il que ceux-ci soient nombreux, très nombreux. Quelques-uns ne permettent RIEN. Encore moins, une simple visite d’un spécialiste (auto-proclamé) des arts divinatoires faite dans une perspective de rédaction d’un article ou d’un livre.

En fin de consultation, un client jugera bien souvent le voyant consulté comme étant bon ou mauvais suivant l’idée qu’il se fait de la voyance et de ce qu’est -à ses yeux- un bon praticien et cela, même si la qualité des perceptions est irréprochable. Le fait qu’un voyant soit sérieux et honnête n’est paradoxalement pas systématiquement apprécié et ne modifie en rien cette appréciation.

Ce « jugement » sera soit ferme et définitif, soit temporaire en fonction de ses réflexions ultérieures ou des faits liés à sa situation corrélés aux propos (prédictions et interrogations quant aux futures réalisations) du praticien.

Un voyant compétent et talentueux sera bien souvent un voyant reconnu bénéficiant d’une bonne réputation, apte à proposer une consultation de qualité par téléphone, visioconférence ou en cabinet.

Trouver et choisir un bon voyant

Il ne faut pas amalgamer la voyance avec des disciplines n’ayant rien à voir avec elle. Vous ne devez pas confondre un voyant avec un tarologue ou un cartomancien, et encore moins avec un astrologue. Ayant cela à l’esprit, comment trouver un bon voyant ? Comment le choisir ?

Il n’est pas facile de choisir un bon voyant. Cela est loin d’être évident, d’autant plus qu’avant de le choisir, il vous faut d’abord le trouver !

La presse spécialisée, les quotidiens et les journaux gratuits regorgent d’annonces publicitaires qui sont dans 95 % des cas des embuscades. Certaines, essentiellement dans les magazines spécialisés, paraissent également sous la forme de publi-reportage. A la radio, nombreux sont ceux qui financent eux-mêmes leurs propres passages à l’antenne. Sur Internet, les pièges se multiplient. Tels sont les faits. La jungle est vaste et le parcours est celui d’un combattant pour le consultant désireux de trouver la perle rare…

Dans ces conditions, comment séparer le bon grain de l’ivraie ? Encore une fois, ce n’est pas simple. Cependant, certains « repères » élémentaires sont susceptibles de vous aider à acquérir une vision plus claire de la voyance afin de faire le tri.

Evitez comme la peste ceux qui proposent de la voyance par mail, de la voyance gratuite, de la voyance en ligne ou bien encore des consultations par audiotel (lignes surtaxées). Pourquoi ? Croyez-vous réellement qu’un très bon voyant professionnel travaillerait de cette manière ? Jusqu’à preuve du contraire, la réponse est non, bien évidemment. De plus, certains termes ne présagent rien de bon : voyance en direct, voyance par les cartes, voyance par les Tarots, etc. Au mieux, ces praticiens sont de bonne foi, mais ne savent pas ce qu’est la voyance et au pire, l’on se fiche de vous.

Evitez également les professionnels qui bradent leurs prestations, car ils multiplient inévitablement leurs consultations, ce que ne font évidemment pas les meilleurs voyants. En effet, dans ces conditions, la qualité de la voyance ne peut être assurée. De toute évidence, un praticien qui agit ainsi recherche avant tout un chiffre d’affaires et non une qualité.

Evitez ceux qui prétendent dater leurs prévisions ou prédictions. De fait, cela indique clairement que ces professionnels ignorent le fonctionnement réel de la voyance. Bien entendu, statistiquement, les lois du hasard leur donneront quelquefois raison, mais cela ne modifie en rien une évidence en matière de voyance : la notion de temps pose un problème, car insaisissable.

Eviter les professionnels faisant de la publicité payante ? Si vous souhaitez vous assurer de ne pas faire une erreur, alors la réponse est oui. Toutefois, vous devez garder à l’esprit que certains voyants débutent et ont donc besoin de se faire connaître. Ils penseront fréquemment, pour la plupart d’entre eux, à passer de la publicité au départ… avant de se rendre compte –assez vite finalement- que ce n’est pas forcément la bonne solution. Pour d’autres, c’est un choix. Quoi qu’il en soit, il est évident que la seule vraie publicité pour un praticien sérieux est en fait le bouche-à-oreille.

Favorisez les voyants qui proposent de renoncer à leurs honoraires s’ils n’ont pas de perceptions. A ce stade, le nombre de praticiens susceptibles de vous intéresser a fondu comme neige au soleil. Finalement, il ne vous reste plus qu’à privilégier un extralucide qui, lors d’un premier entretien, vous proposera -au préalable- d’évoquer des éléments de votre passé et/ou présent.

Trouver un bon voyant n’est pas une quête si vaine que cela, bien que la difficulté soit évidente. Il convient de faire preuve de lucidité et d’un minimum de sens commun.

Les qualités d’un bon voyant

Du sérieux d’un voyant découle -en partie- la qualité d’une consultation. L’un ne va pas sans l’autre évidemment. Les qualités dont doit faire preuve un voyant pour être qualifié de la sorte sont clairement identifiables. Un bon voyant se doit d’être sérieux, honnête, respectueux, neutre, faire preuve d’éthique et de droiture ainsi que de prodiguer éventuellement, si nécessaire, des conseils avisés tout en respectant les limites de ses compétences.

Traiter son client avec le respect qu’il mérite, respecter ses convictions et ce qu’il est véritablement sont des éléments importants. Sans s’oublier lui-même, sans renier ce qu’il est ou dénaturer sa pratique, le voyant désireux de pratiquer sérieusement se doit de respecter l’autre et cela, d’autant plus que son approche professionnelle est respectée par son client. Quoi qu’il en soit et en toutes circonstances, de manière indiscutable, certaines choses force au respect : la religion et l’origine culturelle. Il n’y a pas d’exceptions à ce niveau.

Les convictions personnelles du praticien, ses propres croyances et son « background » n’ont pas lieu d’être ! Toutes ces choses ne peuvent que parasiter et totalement (ou tout au moins en partie) annihiler les perceptions relevant de la voyance. Ce sont des poisons dont le voyant sérieux a l’obligation de se défaire absolument. A défaut, ses perceptions seront inévitablement viciées… Soucieux de la haute qualité de ses consultations, cela serait catastrophique pour lui-même, mais aussi (et surtout) terrible de conséquences pour son client.

Si son client en exprime le souhait, le praticien peut être amené à conseiller dans la mesure du possible tout en restant dans les limites de ce qu’il est possible de faire. Ces limites découlent du nombre, de la qualité des perceptions et/ou de l’étendue des connaissances que peut avoir le voyant sur les domaines étudiés dans le cadre de l’entretien. De plus, ces conseils éventuels ne peuvent être envisagés qu’à une seule condition : que le voyant fasse abstraction de son propre passé et de ses éventuelles conclusions à ce sujet, de ses propres convictions et plus généralement de tout « bruit mental » Comme le disait si justement Jacques Prévert, « le mental ment monumentalement »

Un voyant sérieux ne peut se soustraire d’une certaine éthique et droiture. Rien n’est absolument universel, mais tous les voyants consciencieux observent une éthique soit très personnelle (plus ou moins discutable) ou généralement partagée par le plus grand nombre (sujette éventuellement, là aussi, à discussion)

De façon générale, un voyant sérieux est quasi toujours un professionnel. Les amateurs manquant systématiquement de recul et justement… de professionnalisme. Il est important de souligner (j’y tiens !) que certains amateurs font preuve de bien plus de professionnalisme que de très (trop, beaucoup trop) nombreux praticiens exerçant professionnellement. La plupart des professionnels ne le sont que de par le fait qu’ils paient les charges inhérentes aux professions libérales, rien de plus. Cela ne fait pas d’eux de véritables « pros » Je pense que vous me comprenez…

Un voyant sérieux remplira toutes les conditions mentionnées, absolument toutes, sans exceptions et surtout, vraiment, ne pratiquera jamais la voyance dans des conditions où il n’est pas possible de l’exercer sérieusement justement, ce qui est par exemple le cas de la voyance par audiotel. Le praticien qui vous dira qu’il s’agit de la même chose que la voyance par téléphone, ou que (bla bla bla)… ne sait manifestement pas ce qu’est la vraie voyance.

David Mocq
David Mocq
Voyant sérieux et reconnu